Né en 1967, Julien Marinetti est un autodidacte. Autant cubiste que symboliste, aussi futuriste que surréaliste, les courants picturaux du 20ème siècle ont largement inspiré l’ensemble de son oeuvre.
Passionné de Picasso, il s’inspire de la philosophie du Maître pour construire et déconstruire ses pièces avec un doigté millimétré.
Sa passion pour l’Histoire de l’Art ne s’arrête pas à l’époque cubiste.
Quiconque se penche sur le sujet découvre assez vite qu’aucune période ne peut être comprise sans celle qui la précède. Du 20ème siècle, Marinetti aime aussi bien remonter jusqu’à la Renaissance italienne qu’à l’Antiquité ou les Arts Premiers. Michel-Ange trône dans son panthéon aux côtés de masques africains.
Mais l’Histoire n’est pas la seule muse de l’artiste.
Peintre, sculpteur, plasticien, il est tout à la fois créateur et destructeur.
Son mot d’ordre ? Pas d’ordre. Une remise en question constante, un « syncrétisme artistique » nécessaire selon lui à sa création. Le syncrétisme est une certaine idée de synthèse, un idéal d’abord religieux de rassembler les fidèles de confessions différentes dans une même église. Julien Marinetti, lui, rassemble les arts.
Il peint des bronzes et sculpte des toiles, avec autant d’aisance qu’un Basquiat ou qu’un Picasso moderne et désabusé.